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Thèmes de recherche
Génie Civil, Réseaux de transport, Véhicules autonomes, Multimodalité, Simulation, Optimisation, Intelligence artificielle, Impact environnemental.
Sujet de thèse - Mobilité autonome à la demande : quels moyens de régulation ?
En ville, l’usage de la voiture personnelle est tenace. La mobilité autonome à la demande (MAD) pourrait contribuer à réduire le nombre de voitures et augmenter le taux d'utilisation de chaque véhicule. Flexible spatialement et temporellement, elle est plus à même de s’imposer, face à la voiture, que les transports en commun. L’engouement embarque des acteurs publics et privés. Outre-Atlantique, la tendance est aux flottes de robot-taxi dans les centres denses, alors qu’en France, des navettes assurant le premier ou dernier kilomètre sont envisagées.
Une condition pour que la MAD rende le système de transport plus vert, juste et performant, est qu’elle complète l’offre de transport en commun. Or, les acteurs privés sont les plus à même d’être les premiers équipés en flotte de véhicules autonomes (VA) conséquentes, capables de répondre à la demande des zones urbaines. Leurs objectifs ne sont pas forcément compatibles avec les objectifs des pouvoirs publics.
Il s’agit donc d’étudier ce système où trois types d’acteurs poursuivent leurs propres
objectifs. Les voyageurs cherchent à maximiser leur utilité en choisissant tel mode et
itinéraire. L’opérateur MAD cherche à maximiser son profit en optimisant sa gestion de flotte. Enfin, l’autorité régulatrice des transports cherche à rapprocher le système de l’optimum social, à l’aide de mesures de régulation. La recherche évalue deux leviers de régulation particuliers dans deux cas d’étude distincts, grâce à la simulation multi-agents.
Dans le premier, une autoroute et une ligne de train sont en compétition dans un couloir de mobilité. La régulation consiste à accréditer les VA pour une zone de couverture bien définie. L’optimisation conjointe du design de la ligne de train (nombre et localisation des stations), du nombre de flottes de VA et de leurs zones de couverture permet de dégager des synergies entre le service à la demande et le transport en commun.
Dans le second, l’autorité envisage de taxer ou subventionner certains trajets en véhicule autonome réalisés dans une agglomération. Une tarification zonale est envisagée pour d’une part, inciter les auto solistes à abandonner leur voiture en faveur d’un trajet intermodal, et d’autre part, encourager le service à prioriser cette demande. Il s’agit alors de concevoir un schéma de tarification optimal, en particulier, de décider du découpage en zones, et des montants octroyés de manière dynamique.
Etablissement : ENTPE
Ecole doctorale : MEGA
Sujet de thèse - Mobilité autonome à la demande : quels moyens de régulation ?
En ville, l’usage de la voiture personnelle est tenace. La mobilité autonome à la demande (MAD) pourrait contribuer à réduire le nombre de voitures et augmenter le taux d'utilisation de chaque véhicule. Flexible spatialement et temporellement, elle est plus à même de s’imposer, face à la voiture, que les transports en commun. L’engouement embarque des acteurs publics et privés. Outre-Atlantique, la tendance est aux flottes de robot-taxi dans les centres denses, alors qu’en France, des navettes assurant le premier ou dernier kilomètre sont envisagées.
Une condition pour que la MAD rende le système de transport plus vert, juste et performant, est qu’elle complète l’offre de transport en commun. Or, les acteurs privés sont les plus à même d’être les premiers équipés en flotte de véhicules autonomes (VA) conséquentes, capables de répondre à la demande des zones urbaines. Leurs objectifs ne sont pas forcément compatibles avec les objectifs des pouvoirs publics.
Il s’agit donc d’étudier ce système où trois types d’acteurs poursuivent leurs propres
objectifs. Les voyageurs cherchent à maximiser leur utilité en choisissant tel mode et
itinéraire. L’opérateur MAD cherche à maximiser son profit en optimisant sa gestion de flotte. Enfin, l’autorité régulatrice des transports cherche à rapprocher le système de l’optimum social, à l’aide de mesures de régulation. La recherche évalue deux leviers de régulation particuliers dans deux cas d’étude distincts, grâce à la simulation multi-agents.
Dans le premier, une autoroute et une ligne de train sont en compétition dans un couloir de mobilité. La régulation consiste à accréditer les VA pour une zone de couverture bien définie. L’optimisation conjointe du design de la ligne de train (nombre et localisation des stations), du nombre de flottes de VA et de leurs zones de couverture permet de dégager des synergies entre le service à la demande et le transport en commun.
Dans le second, l’autorité envisage de taxer ou subventionner certains trajets en véhicule autonome réalisés dans une agglomération. Une tarification zonale est envisagée pour d’une part, inciter les auto solistes à abandonner leur voiture en faveur d’un trajet intermodal, et d’autre part, encourager le service à prioriser cette demande. Il s’agit alors de concevoir un schéma de tarification optimal, en particulier, de décider du découpage en zones, et des montants octroyés de manière dynamique.
Etablissement : ENTPE
Ecole doctorale : MEGA
Activités / CV
Activités au sein de l'Ecole urbaine de Lyon :
- Participation à la Radio Anthropocène
o Émission Scénario
o Émissions Street Actu
- Participation au travail d'enquête anthropocène au Pays de l'Arbresle
Voir le CV de Mélanie Cortina
- Participation à la Radio Anthropocène
o Émission Scénario
o Émissions Street Actu
- Participation au travail d'enquête anthropocène au Pays de l'Arbresle
Voir le CV de Mélanie Cortina