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Doctorants
Marceau
Marceau
FORÊT
Doctorant Université Lyon 2 et Université du Québec à Montréal>
Coordonnées
Thèmes de recherche
En contrat doctoral avec l’Ecole urbaine de Lyon depuis octobre 2021, Marceau Forêt réalise un doctorat en cotutelle en histoire à l’Université Lumière Lyon 2 et en études littéraire à l’Université du Québec à Montréal. Il s’intéresse aux relations entre sciences et fictions à l’aune du changement global. Membre du laboratoire d’études rurales et du Centre Figura, la direction de sa thèse est composée de Pierre Cornu professeur en histoire et historien des sciences et de Jean-François Chassay professeur en études littéraires.
Sujet de thèse : « Les mondes anthropocènes au miroir de la science-fiction. Pour une histoire dialogique des sciences et de la fiction dans le monde francophone des « années 1968 » à nos jours ».
À l’heure où l’anthropisation du monde a atteint un point de saturation au-delà duquel la continuation des dynamiques qui l’ont portée n’est plus possible, et doit nécessairement être infléchie par un effort de créativité collective, il apparaît pertinent de s’interroger sur les ressources de l’imaginaire.
La science-fiction comme genre intermédial, dans son dialogue asymétrique avec les sciences et les techniques, a développé une forme singulière de performativité créative en interaction avec le monde de l’Anthropocène, qui en fait un réservoir de ressources cognitives et praxéologiques insoupçonnées pour repenser et réagencer les mondes anthropocènes. Depuis un demi-siècle, en effet, les mots et les images de la science-fiction ont fini par dépasser le cadre du « genre SF » et de son public, et ont imprégné l’imaginaire commun, jouant un rôle encore mal connu jusque dans des instances où, en tant que culture populaire, on ne pensait pas à en trouver les influences : les sciences, la pensée, l’éthique, la politique, la prospective.
Dans ma thèse, je m’intéresse à l’étude diachronique de ces moments de ruptures face au grand partage entre fictions et sciences. Je réalise ainsi une histoire de la performativité des idées dans une perspective dialogique, au prisme des études littéraires et l’histoire des sciences et de la culture. À l’aide des outils provenant de ces disciplines respectives, je trace les collectifs de pensées, les moments d’hybridations et d’interférences entre fictions et sciences, impliquant une nouvelle vertu heuristique de l’intertextualité.
Cette recherche se concentre sur l’espace francophone, notamment pour la singularité des relations entre littérature et sciences qui l’habitent, et pour son histoire intermédiale. C’est une histoire du temps présent qui s’étend jusqu’à nos jours et prend pour point de départ les années 68, d’une part, du fait du contexte éditorial et littéraire science-fictionnel, de l’entrée nouvelle de la culture populaire à l’université, et, d’autre part, du fait du contexte politique, social, intellectuel et scientifique qui ouvre sur une crise civilisationnelle de l’ère industrielle et d’un traitement renouvelé des problématiques environnementales.
L’Anthropocène constitue un tournant cosmogonique caractérisé par une crise des temporalités, la fin des dualismes, le besoin de rompre avec les « grands récits », et une nécessité de recomposition des savoirs et des esthétiques qui mènent à de nouvelles hybridations. C’est, en somme, l’histoire de ce dialogue asymétrique entre sciences et science-fiction à l’aune du changement global qui fait l’objet de ma thèse.
Direction : Thèse interdisciplinaire en co-tutelle en histoire et études médiatiques sous la direction de Pierre Cornu, professeur d’histoire contemporaine et historien des sciences (Université Lyon 2 et chercheur associé INRAE) et Jean-François Chassay, professeur d’études littéraires (Université du Québec à Montréal).
Laboratoire : Laboratoire d’études rurales.
École doctorale : ED 483 Sciences sociales.
Thématiques de recherches :
Dialogues entre fictions et sciences ; relations sciences et sociétés ; perspective diachronique de la relation qu’entretiennent la science-fiction et les sciences et techniques avec la question écologique ; performativité de la culture populaire dans les sciences humaines et sociales et dans les sciences de la matérialité et du vivant ; anthropocène ; imaginaires, récits, esthétiques, poétique et sensibles ; histoire du temps présent.
Sujet de thèse : « Les mondes anthropocènes au miroir de la science-fiction. Pour une histoire dialogique des sciences et de la fiction dans le monde francophone des « années 1968 » à nos jours ».
À l’heure où l’anthropisation du monde a atteint un point de saturation au-delà duquel la continuation des dynamiques qui l’ont portée n’est plus possible, et doit nécessairement être infléchie par un effort de créativité collective, il apparaît pertinent de s’interroger sur les ressources de l’imaginaire.
La science-fiction comme genre intermédial, dans son dialogue asymétrique avec les sciences et les techniques, a développé une forme singulière de performativité créative en interaction avec le monde de l’Anthropocène, qui en fait un réservoir de ressources cognitives et praxéologiques insoupçonnées pour repenser et réagencer les mondes anthropocènes. Depuis un demi-siècle, en effet, les mots et les images de la science-fiction ont fini par dépasser le cadre du « genre SF » et de son public, et ont imprégné l’imaginaire commun, jouant un rôle encore mal connu jusque dans des instances où, en tant que culture populaire, on ne pensait pas à en trouver les influences : les sciences, la pensée, l’éthique, la politique, la prospective.
Dans ma thèse, je m’intéresse à l’étude diachronique de ces moments de ruptures face au grand partage entre fictions et sciences. Je réalise ainsi une histoire de la performativité des idées dans une perspective dialogique, au prisme des études littéraires et l’histoire des sciences et de la culture. À l’aide des outils provenant de ces disciplines respectives, je trace les collectifs de pensées, les moments d’hybridations et d’interférences entre fictions et sciences, impliquant une nouvelle vertu heuristique de l’intertextualité.
Cette recherche se concentre sur l’espace francophone, notamment pour la singularité des relations entre littérature et sciences qui l’habitent, et pour son histoire intermédiale. C’est une histoire du temps présent qui s’étend jusqu’à nos jours et prend pour point de départ les années 68, d’une part, du fait du contexte éditorial et littéraire science-fictionnel, de l’entrée nouvelle de la culture populaire à l’université, et, d’autre part, du fait du contexte politique, social, intellectuel et scientifique qui ouvre sur une crise civilisationnelle de l’ère industrielle et d’un traitement renouvelé des problématiques environnementales.
L’Anthropocène constitue un tournant cosmogonique caractérisé par une crise des temporalités, la fin des dualismes, le besoin de rompre avec les « grands récits », et une nécessité de recomposition des savoirs et des esthétiques qui mènent à de nouvelles hybridations. C’est, en somme, l’histoire de ce dialogue asymétrique entre sciences et science-fiction à l’aune du changement global qui fait l’objet de ma thèse.
Direction : Thèse interdisciplinaire en co-tutelle en histoire et études médiatiques sous la direction de Pierre Cornu, professeur d’histoire contemporaine et historien des sciences (Université Lyon 2 et chercheur associé INRAE) et Jean-François Chassay, professeur d’études littéraires (Université du Québec à Montréal).
Laboratoire : Laboratoire d’études rurales.
École doctorale : ED 483 Sciences sociales.
Thématiques de recherches :
Dialogues entre fictions et sciences ; relations sciences et sociétés ; perspective diachronique de la relation qu’entretiennent la science-fiction et les sciences et techniques avec la question écologique ; performativité de la culture populaire dans les sciences humaines et sociales et dans les sciences de la matérialité et du vivant ; anthropocène ; imaginaires, récits, esthétiques, poétique et sensibles ; histoire du temps présent.
Activités / CV
Parcours académique :
Depuis 2021 : Doctorat – École urbaine de Lyon – Université Lumière Lyon 2 & Université du Québec à Montréal – ED 483.
2019-2020 : M2 Littératures, arts et sciences sociales à l’Université de Poitiers.
- Mémoire de recherche "Anthropocène et science-fiction francophone. Perspectives dialogiques entre sciences et fiction" sous la direction de Denis Mellier.
2017-2019 : M1 et M2 Histoire parcours Construction des sociétés contemporaines à l’Université Lumière Lyon 2.
- Mémoire de recherche "Science, technique, progrès, la modernité sous le regard de la science-fiction francophone Littérature et bande dessinée 1968-1980" sous la direction de Pierre Cornu.
2014-2017 : Licence bidisciplinaire Histoire - Science politique à l'Université Lumière Lyon 2.
Expériences professionnelles relatives à la recherche :
2021 : Stage d'assistant de recherche à l'ANR Anticipation (UMR IRHIM)
2020-2021 : Volontaire service civique en médiation scientifique à l'École urbaine de Lyon.
Activités au sein de l’École urbaine de Lyon :
- Enquêteur pour l’exposition Énergies Désespoirs Un Monde à réparer au 104.
- Entretien pour Anthropocène 2050. Irène Langlet : "Dans la science-fiction, les enjeux climatiques sont présents depuis longtemps". 27 mai 2021.
- Lecture Anthropocène : « Usage de la science-fiction dans les sciences sociales : Ellul, Latour, Engélibert", Radio Anthropocène. 9 décembre 2020.
- Doctorats en cours. Radio Anthropocène. 13 octobre 2021.
- Contributions à la Veille Anthropocène.
- Coordinateur d’une session Manifeste Mondial Anthropocène. Janvier 2021.
Communications :
- « La science-fiction comme recours face à la crise des temporalités. Usages universitaires de la SF dans l'Anthropocène ». Journée d’étude "États d'urgence" à l'Université de Poitiers, 9 avril 2021.
- « Expérience du temps et critique de la modernité dans la science-fiction française des années 1970 » . Journée d’étude « Transgression » à l’Université de Poitiers, avril 2020.
Compte twittter : https://twitter.com/marceauforet
Depuis 2021 : Doctorat – École urbaine de Lyon – Université Lumière Lyon 2 & Université du Québec à Montréal – ED 483.
2019-2020 : M2 Littératures, arts et sciences sociales à l’Université de Poitiers.
- Mémoire de recherche "Anthropocène et science-fiction francophone. Perspectives dialogiques entre sciences et fiction" sous la direction de Denis Mellier.
2017-2019 : M1 et M2 Histoire parcours Construction des sociétés contemporaines à l’Université Lumière Lyon 2.
- Mémoire de recherche "Science, technique, progrès, la modernité sous le regard de la science-fiction francophone Littérature et bande dessinée 1968-1980" sous la direction de Pierre Cornu.
2014-2017 : Licence bidisciplinaire Histoire - Science politique à l'Université Lumière Lyon 2.
Expériences professionnelles relatives à la recherche :
2021 : Stage d'assistant de recherche à l'ANR Anticipation (UMR IRHIM)
2020-2021 : Volontaire service civique en médiation scientifique à l'École urbaine de Lyon.
Activités au sein de l’École urbaine de Lyon :
- Enquêteur pour l’exposition Énergies Désespoirs Un Monde à réparer au 104.
- Entretien pour Anthropocène 2050. Irène Langlet : "Dans la science-fiction, les enjeux climatiques sont présents depuis longtemps". 27 mai 2021.
- Lecture Anthropocène : « Usage de la science-fiction dans les sciences sociales : Ellul, Latour, Engélibert", Radio Anthropocène. 9 décembre 2020.
- Doctorats en cours. Radio Anthropocène. 13 octobre 2021.
- Contributions à la Veille Anthropocène.
- Coordinateur d’une session Manifeste Mondial Anthropocène. Janvier 2021.
Communications :
- « La science-fiction comme recours face à la crise des temporalités. Usages universitaires de la SF dans l'Anthropocène ». Journée d’étude "États d'urgence" à l'Université de Poitiers, 9 avril 2021.
- « Expérience du temps et critique de la modernité dans la science-fiction française des années 1970 » . Journée d’étude « Transgression » à l’Université de Poitiers, avril 2020.
Compte twittter : https://twitter.com/marceauforet