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Journées thématiques
Journées d'étude "IMAGINAIRES, ESTHÉTIQUES ET EXPÉRIENCES DE L’ANTHROPOCÈNE"
Du 27 novembre 2019 au 28 novembre 2019
1ère partie : mercredi 27 novembre, soirée dans le cadre des Mercredis de l'anthropocène, de 18h30 à 20h, avec Elise Domenach et Matteo Meschiari.
2ème partie : jeudi 28 novembre, journée d'étude (11h à 16h).
Halles du Faubourg - Lyon
10 impasse des Chalets, Lyon 7ème
Tramway : ligne T2, arrêt Route de Vienne
Métro : ligne B, station Jean Macé
Tramway : ligne T2, arrêt Route de Vienne
Métro : ligne B, station Jean Macé
l’Ecole Urbaine de Lyon propose deux séquences scientifiques pour explorer les thèmes des imaginaires, des esthétiques et des expériences de l’anthropocène, les 27 et 28 novembre, aux Halles du Faubourg.
Le charme de la notion d’Anthropocène réside, entre autres, dans la variété de phénomènes que celle-ci est susceptible d’évoquer. Au-delà de sa signification primaire – celle d’un nouvel âge géologique – l’Anthropocène commence à désigner une série de phénomènes et d’idées parmi les plus diverses. Afin d’éviter que le charme de la polysémie se transforme en relativisme, une mise au point sur les usages du mot « anthropocène » s’impose.
Pour essayer de poser cette problématique de manière réfléchie et ouverte, l’Ecole Urbaine de Lyon propose une initiative scientifique sur le thème des imaginaires, des esthétiques et des expériences de l’anthropocène. L’Anthropocène peut-il, entre autres, être considéré comme une expérience humaine, comme une manière de se rapporter aux dimensions spatiales et temporelles, tant historiques qu’individuelles, de notre existence ?
Il s’agit, dans ce cas, d’essayer de mettre en place une opération que l’on estime aujourd’hui nécessaire au sein des Sciences Humaines et Sociales : une réduction d’échelle. Jusqu’à présent la plupart de réflexions sur l’Anthropocène agissent à une échelle très grande (le monde, l’homme, la nature, etc.). Il est peut-être temps de s’interroger aussi sur des dimensions plus réduites et circonstanciées. Existe-t-il une expérience de l’Anthropocène ? Qu’est-ce qu’implique l’Anthropocène à l’échelle des êtres humains et de leur quotidien ? C’est à partir de cette question qu’intervient la notion d’imaginaire, considérée ici comme un ensemble de savoirs qui façonnent l’image que nous avons et que nous créons du monde.
Mais l’Anthropocène, comme l’a souligné entre autres Jean-Baptiste Fressoz, intègre une dimension profondément esthétique qui agit sur toutes les manière que nous employons pour représenter le monde, mais surtout le rapport que nous entretenons avec ce dernier. En ce sens les facteurs esthétiques n’agissent pas comme un simple reflet formel, mais, dans un jeu d’influences mutuelles, participent activement à la définition de notre rapport au temps (soit il le temps individuel de notre quotidien, celui historique des époques ou bien celui géologique des âges), et à l’espace (à toutes les échelles).
Cette initiative prendra la forme d’une discussion publique qui aura lieu le 27/11 dans le cadre du rendez-vous hebdomadaire de l’EUL Les Mercredis de l’Anthropocène et qui verra la participation de la philosophe Elise Domenach et de l’écrivain, géographe et anthropologue Matteo Meschiari, modérés par Alfonso Pinto, géographe à l’EUL.
Le jeudi 28 novembre, aura lieu, toujours aux Halles du Faubourg, une journée d’étude sur ce même thème "Imaginaires, Expériences et Esthétiques de l’Anthropocène".
PROGRAMME DE LA JOURNEE :
11h00
Julie Sermon (Professeur d’Histoire et Esthétique du Théâtre Contemporain, Université de Lyon) :
Du tout petit et du très grand : l’Anthropocène à l’échelle d’un théâtre d’objets.
11h30
Carmela Cucuzzella (Professeur de Design et Computation Art - Université Concordia – Montréal) :
Eco-didacticism in Public Art and Design as Response to the Anthropocene.
12h00
Sébastien Fevry (Professeur de Sociologie de la Communication - Université Catholique de Louvain la Neuve) :
Eco-nostalgie et éco-mélancolie à l’heure de l’Anthropocène.
12h30
Elise Domenach (Professeur de Philosophie – École Normale Supérieure de Lyon)
Imaginaires maritimes dans le documentaire japonais depuis Fukushima (de Tsuchimoto à Sakai et Hamaguchi) : formes de vie et éducation par le cinéma.
14h00
Jean-Baptiste Fressoz (Professeur d’Histoire des Sciences – EHESS Paris)
L'Anthropocène et l'esthétique du sublime.
14h30
Matteo Meschiari (Professeur de Géographie, anthropologue et écrivain – Université de Palermo)
Anthropocène et cosmologie.
15h00
Bertrand Pleven (Professeur agrégé de Géographie – Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)
Aux limites de l’Anthropocène : lecture géographique des odyssées de l’espace.
15h30
Alfonso Pinto (Chercheur en géographie – Ecole Urbaine de Lyon)
Sicile Toxique. Imaginaires et expériences de l’Anthropocène dans le site industriel d’Augusta-Priolo-Melilli
Direction scientifique et organisation :
Alfonso Pinto, chercheur postdoctoral, Ecole Urbaine de Lyon.
Michel Lussault, géographe, directeur de l’Ecole Urbaine de Lyon.
Direction logistique et administrative :
Alice Sender
Communication :
Anne Guinot
Pour essayer de poser cette problématique de manière réfléchie et ouverte, l’Ecole Urbaine de Lyon propose une initiative scientifique sur le thème des imaginaires, des esthétiques et des expériences de l’anthropocène. L’Anthropocène peut-il, entre autres, être considéré comme une expérience humaine, comme une manière de se rapporter aux dimensions spatiales et temporelles, tant historiques qu’individuelles, de notre existence ?
Il s’agit, dans ce cas, d’essayer de mettre en place une opération que l’on estime aujourd’hui nécessaire au sein des Sciences Humaines et Sociales : une réduction d’échelle. Jusqu’à présent la plupart de réflexions sur l’Anthropocène agissent à une échelle très grande (le monde, l’homme, la nature, etc.). Il est peut-être temps de s’interroger aussi sur des dimensions plus réduites et circonstanciées. Existe-t-il une expérience de l’Anthropocène ? Qu’est-ce qu’implique l’Anthropocène à l’échelle des êtres humains et de leur quotidien ? C’est à partir de cette question qu’intervient la notion d’imaginaire, considérée ici comme un ensemble de savoirs qui façonnent l’image que nous avons et que nous créons du monde.
Mais l’Anthropocène, comme l’a souligné entre autres Jean-Baptiste Fressoz, intègre une dimension profondément esthétique qui agit sur toutes les manière que nous employons pour représenter le monde, mais surtout le rapport que nous entretenons avec ce dernier. En ce sens les facteurs esthétiques n’agissent pas comme un simple reflet formel, mais, dans un jeu d’influences mutuelles, participent activement à la définition de notre rapport au temps (soit il le temps individuel de notre quotidien, celui historique des époques ou bien celui géologique des âges), et à l’espace (à toutes les échelles).
Cette initiative prendra la forme d’une discussion publique qui aura lieu le 27/11 dans le cadre du rendez-vous hebdomadaire de l’EUL Les Mercredis de l’Anthropocène et qui verra la participation de la philosophe Elise Domenach et de l’écrivain, géographe et anthropologue Matteo Meschiari, modérés par Alfonso Pinto, géographe à l’EUL.
Le jeudi 28 novembre, aura lieu, toujours aux Halles du Faubourg, une journée d’étude sur ce même thème "Imaginaires, Expériences et Esthétiques de l’Anthropocène".
PROGRAMME DE LA JOURNEE :
11h00
Julie Sermon (Professeur d’Histoire et Esthétique du Théâtre Contemporain, Université de Lyon) :
Du tout petit et du très grand : l’Anthropocène à l’échelle d’un théâtre d’objets.
11h30
Carmela Cucuzzella (Professeur de Design et Computation Art - Université Concordia – Montréal) :
Eco-didacticism in Public Art and Design as Response to the Anthropocene.
12h00
Sébastien Fevry (Professeur de Sociologie de la Communication - Université Catholique de Louvain la Neuve) :
Eco-nostalgie et éco-mélancolie à l’heure de l’Anthropocène.
12h30
Elise Domenach (Professeur de Philosophie – École Normale Supérieure de Lyon)
Imaginaires maritimes dans le documentaire japonais depuis Fukushima (de Tsuchimoto à Sakai et Hamaguchi) : formes de vie et éducation par le cinéma.
14h00
Jean-Baptiste Fressoz (Professeur d’Histoire des Sciences – EHESS Paris)
L'Anthropocène et l'esthétique du sublime.
14h30
Matteo Meschiari (Professeur de Géographie, anthropologue et écrivain – Université de Palermo)
Anthropocène et cosmologie.
15h00
Bertrand Pleven (Professeur agrégé de Géographie – Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)
Aux limites de l’Anthropocène : lecture géographique des odyssées de l’espace.
15h30
Alfonso Pinto (Chercheur en géographie – Ecole Urbaine de Lyon)
Sicile Toxique. Imaginaires et expériences de l’Anthropocène dans le site industriel d’Augusta-Priolo-Melilli
Direction scientifique et organisation :
Alfonso Pinto, chercheur postdoctoral, Ecole Urbaine de Lyon.
Michel Lussault, géographe, directeur de l’Ecole Urbaine de Lyon.
Direction logistique et administrative :
Alice Sender
Communication :
Anne Guinot