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Cours publics
Cours public "Qu'est-ce que l'Anthropocène ?"
Du 24 janvier 2019 au 10 avril 2019
Cours donnés aux Halles du Faubourg, à l'Université de Lyon et à l'Université Claude Bernard Lyon 1.
Podcasts des 6 séances du cours public de Michel Lussault qui définit les contours du terme "Anthropocène", représentant une bifurcation sans précédent dans l'histoire de l'humanisation de la planète et qui menace ses conditions d'habitabilité.
Les Cours publics de l’Ecole urbaine de Lyon consacrés aux questions urbaines et anthropocènes.
Cette activité est conçue sur le modèle des cours du Collège de France. Il s’agit de proposer à des chercheurs de l’université de Lyon, de toute origine disciplinaire, de présenter à tous ceux qui souhaitent suivre ces séances (librement, sans condition de diplômes et sans évaluation finale), les résultats de leurs travaux de recherche, dans une perspective de remise au cœur de la société des savoirs scientifiques.
Le Cours public "Qu’est-ce que l’anthropocène ?"
Le terme Anthropocène s’impose et se diffuse de plus en plus, tant auprès des scientifiques que du grand public. Dans un cas comme dans l’autre, il suscite de nombreux débats et discussions, ce qui est un indice de sa puissance. Celle-ci est due à ce qu’il recouvre : l’idée d’une bifurcation dans l’histoire de l’humanisation de la planète et une bifurcation qui menace possiblement l’habitabilité de la terre.
C’est la raison pour laquelle il a été placé au cœur du projet scientifique et pédagogique de l’Ecole urbaine de Lyon, avec notamment un cycle de cours publics qui lui est entièrement consacré, assuré par Michel Lussault, directeur de l’Ecole urbaine de Lyon.
C’est la raison pour laquelle il a été placé au cœur du projet scientifique et pédagogique de l’Ecole urbaine de Lyon, avec notamment un cycle de cours publics qui lui est entièrement consacré, assuré par Michel Lussault, directeur de l’Ecole urbaine de Lyon.
Programme complet du Cours public "Qu’est-ce que l’anthropocène ?"
Pour cette première année, ce cours, qui se prolongera les années universitaires suivantes, posera les cadres d’une possible théorie critique de l’anthropocène.
Il s’agira de présenter les différentes approches de l’anthropocène, mais aussi les contestations existantes de la pertinence de ce mot.
Le programme comporte 6 séances d’1h30 (dont une petite période de questions en fin de séance) :
Il s’agira de présenter les différentes approches de l’anthropocène, mais aussi les contestations existantes de la pertinence de ce mot.
Le programme comporte 6 séances d’1h30 (dont une petite période de questions en fin de séance) :
1. Leçon inaugurale. Planète, Terre, Monde : le global entre en scène.
Jeudi 24 janvier 2019.
Ecouter le podcast de la leçon inaugurale
Jeudi 24 janvier 2019.
Ecouter le podcast de la leçon inaugurale
2. La rupture des années 1950 ou la « grande accélération ».
Jeudi 14 février 2019.
Ecouter le podcast de la 2ème séance
Jeudi 14 février 2019.
Ecouter le podcast de la 2ème séance
3. Pourquoi faudrait-il admettre la nouveauté de l’anthropocène ?
La promotion de la pensée du système et ses conséquences scientifiques et politiques.
Jeudi 28 février 2018.
Ecouter le podcast de la 3ème séance
La promotion de la pensée du système et ses conséquences scientifiques et politiques.
Jeudi 28 février 2018.
Ecouter le podcast de la 3ème séance
6. Quelle trajectoire pour le système-PTM ? L’anthropocène comme défi scientifique et politique mondial.
Mercredi 10 avril.
Cette dernière séance permettra de mettre en exergue comment la pensée du système se traduit désormais dans des doctrines politiques, des textes législatifs et des grandes déclarations internationales (notamment celles portées par l’ONU). Dans tous les cas, il s’agit de tenter de prendre au sérieux, à la fois l’idée de l’importance des relations entre humains et non humains, et celle de la considération qu’on doit porter au système global.
On terminera par une interrogation : ce système, dont l’évolution actuelle inquiète, quelle pourrait-être sa trajectoire, si l’on en croit des recherches récentes, et sur quoi cette réflexion sur cette trajectoire peut/doit-elle déboucher sur des recommandations politiques ?