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Cours public 2021 - Quelle prospective pour édifier les territoires du monde urbain anthropocène ? Par Stéphane Cordobes
Calendrier des séances :
Séance 1 : 29 janvier 2020
Séance 2 : la prospective territoriale comme rythme / 7 mai 2021, 9h30
Séance 3 : la prospective territoriale comme ligne / 28 mai 2021, 11h
Séance 4 : la prospective territoriale comme agencement / 11 juin 2021, 11h
Séance 5 : la prospective territoriale comme machine / 25 juin 2021, 11h
Regarder la séance 1 :
Regarder la séance 2 : la prospective territoriale comme rythme
Regarder la séance 3 : la prospective territoriale comme ligne / 28 mai 2021, 11h
Regarder la séance 4 : la prospective territoriale comme agencement.
(11 juin, 11h-12h)
Regarder la séance 5 : la prospective territoriale comme machine / 25 juin 2021, 11h.
Présentation du cours :
Durant la séance inaugurale de ce cours tenue en janvier 2020, nous avons tenté de circonscrire le champ de la prospective territoriale en soulignant la fragilité de cette tentative du fait du peu de travaux de recherche, d’évaluation, de recensement fiable, réalisés.
À la suite de celle-ci, dans un débat mené avec des professionnels de l’aménagement et de l’urbanisme, nous avons commencé à nous interroger sur la possibilité pour cette ingénierie territoriale, issue de la modernité et promotrice de ce paradigme au travers le régime d’aménagement des espaces auquel elle contribue, de véritablement œuvrer à la bifurcation écologique et à l’édification de territoires dignement habitables du monde anthropocène.
Nous proposons de poursuivre la réflexion en sortant des cadres d’analyse usuels, promus par la prospective elle-même et ceux qui tentent d’en faire une discipline de gestion.
Notre point de départ : l’expérience prospective, en situation, dans les territoires.
Notre posture : quitter le chemin balisé de la prospective territoriale et de son discours, de ses stries, pour l’aborder comme un espace lisse où nous tenterons de distinguer ce qui relève du rythme, de la ligne, de l’agencement, de la machine. Par rythme, on entendra en première intention la relation à l’ordre et à l’incertitude ; par ligne, la méthode au sens étymologique de trajectoire suivie ; par agencement, les entités et leur mobilisation ; par machine, ce qui relève de la production réalisée.
Biographie de Stéphane Cordobes :
Stéphane Cordobes est philosophe et géographe. Il exerce les fonctions de chercheur associé à l’École urbaine de Lyon et de conseiller à l’Agence nationale de cohésion des territoires, après avoir dirigé l’activité prospective de la Délégation interministérielle à l’aménagement du territoire et à l’attractivité régionale (DATAR) et du Commissariat général à l’égalité des territoires (CGET). Ses enquêtes prospectives portent sur les territoires du monde anthropocène et intègrent une approche sensible et photographique. Il a publié en 2020 Si le temps le permet. Enquête prospective sur les territoires du monde anthropocène et Repenser l’aménagement du territoire aux éditions Berger-Levrault.
Séance 1 : 29 janvier 2020
Séance 2 : la prospective territoriale comme rythme / 7 mai 2021, 9h30
Séance 3 : la prospective territoriale comme ligne / 28 mai 2021, 11h
Séance 4 : la prospective territoriale comme agencement / 11 juin 2021, 11h
Séance 5 : la prospective territoriale comme machine / 25 juin 2021, 11h
Regarder la séance 1 :
Regarder la séance 2 : la prospective territoriale comme rythme
Regarder la séance 3 : la prospective territoriale comme ligne / 28 mai 2021, 11h
Regarder la séance 4 : la prospective territoriale comme agencement.
(11 juin, 11h-12h)
Regarder la séance 5 : la prospective territoriale comme machine / 25 juin 2021, 11h.
Présentation du cours :
Durant la séance inaugurale de ce cours tenue en janvier 2020, nous avons tenté de circonscrire le champ de la prospective territoriale en soulignant la fragilité de cette tentative du fait du peu de travaux de recherche, d’évaluation, de recensement fiable, réalisés.
À la suite de celle-ci, dans un débat mené avec des professionnels de l’aménagement et de l’urbanisme, nous avons commencé à nous interroger sur la possibilité pour cette ingénierie territoriale, issue de la modernité et promotrice de ce paradigme au travers le régime d’aménagement des espaces auquel elle contribue, de véritablement œuvrer à la bifurcation écologique et à l’édification de territoires dignement habitables du monde anthropocène.
Nous proposons de poursuivre la réflexion en sortant des cadres d’analyse usuels, promus par la prospective elle-même et ceux qui tentent d’en faire une discipline de gestion.
Notre point de départ : l’expérience prospective, en situation, dans les territoires.
Notre posture : quitter le chemin balisé de la prospective territoriale et de son discours, de ses stries, pour l’aborder comme un espace lisse où nous tenterons de distinguer ce qui relève du rythme, de la ligne, de l’agencement, de la machine. Par rythme, on entendra en première intention la relation à l’ordre et à l’incertitude ; par ligne, la méthode au sens étymologique de trajectoire suivie ; par agencement, les entités et leur mobilisation ; par machine, ce qui relève de la production réalisée.
Biographie de Stéphane Cordobes :
Stéphane Cordobes est philosophe et géographe. Il exerce les fonctions de chercheur associé à l’École urbaine de Lyon et de conseiller à l’Agence nationale de cohésion des territoires, après avoir dirigé l’activité prospective de la Délégation interministérielle à l’aménagement du territoire et à l’attractivité régionale (DATAR) et du Commissariat général à l’égalité des territoires (CGET). Ses enquêtes prospectives portent sur les territoires du monde anthropocène et intègrent une approche sensible et photographique. Il a publié en 2020 Si le temps le permet. Enquête prospective sur les territoires du monde anthropocène et Repenser l’aménagement du territoire aux éditions Berger-Levrault.