Potentialités du périurbain

Mon stage de 6 mois financé par l’EUL a été réalisé au sein du laboratoire RIVES de l’ENTPE de Vaux en Velin.
Le financement m’a permis d’être autonome et de m’investir essentiellement sur les recherches nécessaires à mon mémoire sur le projet de territoire des intercommunalités XXL dans le périurbain. J’ai notamment interrogé 10 maires de l’intercommunalité étudiée ainsi que des urbanistes travaillant sur ce territoire pour obtenir des verbatims en complément des apports théoriques.
J’ai également assisté mon directeur de mémoire pour la réalisation de contenu nécessaire au séminaire POPSU Métropole au sujet de l’accession des ménages modestes à la propriété. Dans ce cadre, j’ai interrogé différents acteurs du marché immobilier pour comprendre plus en détail les mécanismes locaux de certains secteurs. J’ai également réalisé une carte graphique illustrant l’impact de la métropole et des infrastructures de mobilité sur les prix au mètre carré des biens immobiliers.
A la suite de cette expérience, j’aimerais poursuivre mes recherches sur le périurbain dans le cadre d’une thèse cifre avec un acteur public ou privé. En attendant, parallèlement, je cherche un emploi dans le conseil et l’accompagnement en aménagement urbain aux collectivités, en structure publique ou privée.

Autre chose, j’ai pu participer 3 semaines à un atelier organisé par l’association les Ateliers de Cergy, je suis sure que d’autres étudiants du master seraient intéressés pour y participer, même si le contenu est orienté urbanisme et architecture, les sujets traités appellent aussi des compétences transversales voire de sciences sociales.
Voici le site internet https://ateliers.org/fr/m/.
Il y a des ateliers organisés pour les étudiants et/ou les jeunes professionnelles, plusieurs fois dans l’année, en France et à l’étranger.
 

Anne Gippet

Le regroupement des communes dans le périurbain semble être la solution pour que celles-ci travaillent ensemble à l’économie de moyens et à l’amélioration du quotidien des habitants au-delà de leurs périmètres et qu’elles coopèrent avec les territoires voisins. Bien que l’intercommunalité étudiée n’ait pas de projet de territoire, des actions s’organisent qui illustrent des marges variables de coopération et de solidarité entre ces communes. En croisant les regards des maires de communes regroupées il s’agit de saisir ce qu’elles partagent et construisent ensemble dans une intercommunalité XXL (périmètre élargi).
Chaque partie du raisonnement s’appuiera sur les propos recueillis des maires. Dans un premier temps, la diversité des représentations des maires de ce territoire et de leurs actions de la commune à l’intercommunalité sera considérée quant à la perspective d’un projet commun. (Que partagent les communes (maire et territoire) regroupées ?) Puis la structure de l’intercommunalité sera interrogée vis-à-vis de ses objectifs de coopération et de solidarité sur son territoire au regard des motivations de sa création et de son fonctionnement. (Comment construisent-elles ensemble ?) Enfin, à la vue de la diversité des représentations des maires de leur territoire et de la complexité de la structure de l’intercommunalité, les portées et les limites de l’action collective (à défaut d’un projet de territoire) seront étudiées vis-à-vis de l’implication du territoire et des maires. (Que construisent-elles ensemble ?)